La société change, le sport évolue et un constat paradoxal se fait jour. L'offre et la demande d'activité physique et sportive augmentent au plan qualitatif et quantitatif, mais certaines catégories sociales restent exclues de ces pratiques pour des raisons pécuniaires, culturelles ou géographiques.
En effet, l'exclusion sociale entraîne également l'exclusion sportive, car ses atteintes touchent plus particulièrement les jeunes, les personnes isolées, les personnes handicapées (que ce soit un handicap moteur ou mental), les familles monoparentales, les chômeurs de longue durée, les moins qualifiés. Et au-delà des individus, c’est toute la cellule familiale qui est touchée, en particulier les enfants et les jeunes. Ce processus est d’ailleurs renforcé par une tendance à
l’isolement volontaire qui augmente d’autant les conséquences de l’exclusion ou de la marginalité.
Or, le sport est un vecteur d’intégration sociale :
• Parce qu’une pratique sportive peut constituer une première étape dans une démarche individuelle d’insertion,
• parce que le sport peut lui-même fournir le cadre d’un emploi,
• et parce qu’il occupe une place non négligeable dans l’ensemble des phénomènes économiques, culturels et sociaux tout en poursuivant ses propres objectifs d’épanouissement humain et d’utilité sociale par la pratique d’une activité physique et sportive.
Donc, le sport associatif ne peut rester à l’écart d’un enjeu aussi profondément humaniste, car il répond à une urgence sociale. Les clubs qui le souhaitent doivent pouvoir se mobiliser pour participer à la lutte contre l’exclusion, dans la cohérence, et en respectant leurs missions fondamentales.
LE VRAI ROLE DU SPORT
l’isolement volontaire qui augmente d’autant les conséquences de l’exclusion ou de la marginalité.
Or, le sport est un vecteur d’intégration sociale :
• Parce qu’une pratique sportive peut constituer une première étape dans une démarche individuelle d’insertion,
• parce que le sport peut lui-même fournir le cadre d’un emploi,
• et parce qu’il occupe une place non négligeable dans l’ensemble des phénomènes économiques, culturels et sociaux tout en poursuivant ses propres objectifs d’épanouissement humain et d’utilité sociale par la pratique d’une activité physique et sportive.
Donc, le sport associatif ne peut rester à l’écart d’un enjeu aussi profondément humaniste, car il répond à une urgence sociale. Les clubs qui le souhaitent doivent pouvoir se mobiliser pour participer à la lutte contre l’exclusion, dans la cohérence, et en respectant leurs missions fondamentales.
LE VRAI ROLE DU SPORT
Dans notre pays, l’organisation du sport a un siècle d’histoire et il est le premier mouvement associatif en France avec 14 millions de licenciés. La pratique sportive rassemble les hommes et les femmes au-delà de toutes les différences.
Mais le grand public et les leaders d’opinion ont souvent une fausse perception du rôle que le sport joue dans notre société, car on voit trop souvent le sport à travers deux aspects :
• l’aspect ludique,
• le sport spectacle : ce dernier devient de plus en plus une affaire de gros sous.
A contrario, la pratique du sport est profondément éducative et c’est aussi un élément fort d’intégration sociale.
Le sport en tant qu’activité permet d’intérioriser le sens de la norme, de la règle, mais aussi le respect de soi et de l’autre. Il amène à dépasser ses limites, il a donc une dimension éducative certaine, en particulier pour des jeunes manquant de repères et de références.
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